PARCOURS CONTEMPORAIN

Le parcours contemporain est composé de 16 stations, vous découvrirez :

 

-une sélection des sculptures issue de plusieurs symposiums organisés par le www.gareartfestival.com, offerte par le groupe Animation Gare à La Croix-Rouge luxembourgeoise. Regroupées principalement le long du chemin piétonnier menant du parking n°1 au Centre, celles-ci peuvent s'acquérir pour les oeuvres de La Croix-Rouge.
Renseignements et prix à l'accueil du Centre de Réhabilitation. 

 

-des oeuvres d'artistes contemporains faisant partie de la collection permanente de La Croix-Rouge comme les deux granits Phoenix et Still Moment de Tom Flick, mais aussi des sculptures d'artistes invités au gré des saisons. 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2006"

De ce bloc de pierre émerge une forme abstraite. En l’observant du dessus, la sculpture est lisse et linéaire. Sur le tranchant, l’ on observe une forme coudée s’apparentant à un virage. Imaginez quelques instants votre vie à l’image d’un voyage. Un point de départ, un autre point qui serait celui de l’arrivée et plusieurs chemins possibles. La partie lisse de la pierre représente les éléments stables, prévisibles alors que la partie rugueuse illustre un chemin semé d'embûches, d'écueils. Sur ces sentiers comme dans la vie, il faut savoir faire face à l'imprévisible...


Petre Petrov
, né en Bulgarie en 1967,
 est membre de l'Union Française des Sculpteurs et Artistes Plasticien à Paris, membre de l'Union des Artistes Bulgares-Affiliés à l'Association Internationale de l'Art IAA/UNESCO et membre de l'Organisation de l'Art Cinétique en Floride. Il a remporté de nombreux prix dont les plus importants sont : 2019-Prix d'excellence, Exposition internationale de sculpture, Wenzhou, Chine; 2016-Troisième prix-Exposition de sculpture de Wuhu, Chine; 2016-Premier prix- Symposium international de sculpture, Tabriz, Iran. Il a participé à plus de cent soixante-cinq symposiums et expositions internationales de sculptures dans le monde entier. 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2005"

Comme à son habitude, Roland Mayer propose une sculpture abstraite. En sculptant son bloc de pierre, il donne naissance à des formes géométriques (un cylindre posé horizontalement sur une succession de 3 cubes.  

Roland Mayer est né en 1954. Son travail passe par l’emploi de matériaux très variés tels que la pierre, le métal, le bois, le verre et souvent des matériaux « spontanés » qu’il trouve sur son chemin. Après ses études et l’obtention de son diplôme de maîtrise artisanale, il a été membre de l’association d’artistes bavarois BBK et membre-fondateur du groupe d’artistes européens FREQUENZEN. Il a participé à plus de 50 symposiums nationaux et internationaux de sculpture, à des expositions et des résidences d’artiste aux quatre coins du monde. Ses œuvres ornent de nombreuses places publiques et parcs de sculptures dans le monde entier.


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2009"

Cette œuvre en aluminium est réalisée à l’aide de différentes techniques et modelée avec un marteau et un ciseau, il façonne une sculpture métallique composée de pièces aux formes et aux textures variées, attachées les unes aux autres par différentes méthodes. Ce travail de découpe et d’assemblage permet à l’artiste de présenter 2 formes humaines connectées en un « apapacho ». Cette expression familière mexicaine exprime l’amour et la tendresse que l’on peut avoir envers une personne en lui témoignant des gestes d’affection.


Bruno Del Olmo
est né en 1950 au Mexique où il a enseigné la sculpture pendant plus de 30 ans. Dans sa pratique artistique il emploie différents matériaux pour réaliser ses œuvres : bois, pierre, plastique, bronze et autres métaux ainsi que du matériel de recyclage. Depuis 1976, son travail a été présenté plus d'une vingtaine de fois lors d'expositions collectives ou individuelles au Mexique et en Colombie. Il a également participé à plusieurs symposiums de sculpture nationaux et internationaux comme le Symposium National de Sculpture sur Bois en 1998 et 2000, ainsi qu’au Symposium International de la Sculpture de Saint-Jean Port-Joli au Québec, Canada en 1999 et au Symposium International de la Sculpture de Beaufort, Luxembourg, en 2000.


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2021"

 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2008"
Cette sculpture présente une réflexion sur les principes d’équilibre et de gravité que l’on peut trouver dans la nature. Tel un château de cartes, l'instabilité apparente des éléments sculptés, crée un conflit entre la peur de l'écroulement et la compréhension des lois de la physique.Accordant un intérêt particulier à la valeur symbolique de l ’objet, l’artiste propose dans chaque projet une série d’expériences et cherche à stimuler le rapport qui est établi entre le lieu d’accueil, l’œuvre et le spectateur. Avec cette sculpture, l’artiste, qui est motivé par le détournement de sens au moment où il la réalise dans l’enceinte de la gare, offre une double lecture à son œuvre. Si ici le visiteur est invité à se questionner sur la stabilité des éléments, il peut également s’interroger sur la position du voyageur dans une gare. Cet entre- deux, entre départ et arrivée peut également s’apparenter à un temps instable.

José Luis Torres est né et a étudié en Argentine. Il détient un baccalauréat en arts visuels, une maîtrise en sculpture et une formation en architecture. Depuis 1998, il a participé à une vingtaine de symposiums, à plusieurs biennales et résidences internationales à travers le monde : Allemagne, Suède, Argentine, États-Unis, Canada, Mexique, France, Pays- Bas, et Luxembourg. En outre, ses œuvres ont été présentées dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, au sein d’interventions publiques ainsi qu’au cours de résidences d’artistes à travers le Canada, l’Argentine, les États-Unis, le Mexique et l’Europe. Dans ses projets, les œuvres sont « mises en scène » de façon à repenser les modes conventionnels de présentation d’une œuvre d’art, mais aussi l’image idéalisée du travail de l’artiste. « Faire avec » est un de ses besoins et l’un des fondements de sa démarche. Depuis quelques années, l’artiste devenu québécois, crée des œuvres d'art à caractère « installatif » et temporaire. Souvent de grandes dimensions, elles sont intégrées à l'architecture ou à l’environnement immédiat. 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2010"

Dans cette composition, trois plaques d’aluminium ont été assemblées pour donner une forme triangulaire. L’artiste Pilar Aldana-Mendez a pour habitude de créer des sculptures et des installations spécifiques à un site. Avec cette œuvre destinée à la gare centrale de Luxembourg, elle ne déroge pas à la règle. Pour ce lieu de passage important, l’artiste réalise une allégorie de la tranquillité, un havre de paix au milieu des tumultes et des déplacements des itinérants. Le refuge est une aire de repos, un cocon pour les voyageurs de passage.

 

Cultiver la pensée, créer avec l'esprit et connaître les techniques en profondeur, sont les prémisses qui ont guidé le travail artistique de la sculptrice Pilar Aldana- MendezNée à Bogotá, en Colombie, elle s'est rendue en Espagne pour étudier l'art en 1985. Elle s'est installée à Barcelone pendant 17 ans, et a ensuite vécu dans une forêt jusqu'en 2019, date à laquelle elle a déménagé dans la province de Gérone, en Catalogne. Elle a étudié à l'École des beaux-arts de Barcelone et au Barcelona Glass Center. Elle s'est spécialisée dans les techniques de sculpture dans des ateliers privés de grands maîtres. Son désir de façonner sa pensée l'a amenée à étudier la philosophie et à faire partie de groupes artistiques actifs.

Plus de 40 œuvres monumentales dans différents pays ont été créées exclusivement pour le lieu qui les accueille. Ses œuvres sont nourries par des expériences, des voyages, des lectures et des recherches approfondies dont les thèmes sont : les limites, les constructions pour rattraper le temps, les refuges, les maisons africaines, l'âme du vide, entre autres. Les principaux matériaux sont le verre, le marbre, le granit, le bois, le fer et des éléments tels que l'eau, la lumière, le feu et les sons. L'activité d'enseignante est l'une de ses passions. Elle a donné plusieurs conférences à la suite de recherches spécialisées et de réflexions. Elle crée des vidéos documentaires et a été jury pour des événements artistiques.


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2014"

Pour Maurizio Perron, l’art a de tous temps été l’expression des âmes les plus timides. C’est peut-être pour cette raison que certaines personnes trouvent que l’art n’est pas toujours compréhensible. Voilà pourquoi son travail est une allégorie du rideau, le rideau qui sépare la scène du public, au théâtre, tel le rideau divise la vision de l’artiste de la vision du public par rapport à une œuvre d’art.

 

Maurizio Perron, né le 18 janvier 1977 en Italie, s'est initié à la sculpture avec les maîtres Franco Alessandria et Guido Ronchail. Il ne travaille qu'avec des matériaux naturels tels que le bois, la pierre, la glace et la neige, principalement à une échelle monumentale. Ses recherches artistiques portent sur la relation entre l'homme et la nature. Ses œuvres publiques peuvent être vues dans toute l'Europe, aux États-Unis, en Chine, au Japon et en Australie. Ces dernières années, Maurizio Perron a commencé à déplacer ses recherches de la sculpture classique vers le Land Art, de sorte que son travail soit de plus en plus lié à l'environnement dans lequel il est installé. Certaines de ses grandes œuvres récentes sont spécifiques au site ou elles se trouvent, comme l'installation géante The intimate line à Lugano, où le public ne pourra pas partager l'expérience avec les médias sociaux parce que l'installation elle-même est une énorme cage Fahrenheit ou le monumental We need to fix it : une énorme vis qui répare la Terre brisée, placée à Bad Salzungen, en Allemagne. L'un de ses projets les plus connus est le célèbre Icehotel, où Maurizio conçoit et réalise des installations éphémères de glace et de neige depuis 2007. 


 

 

Les artistes intéressé(e)s à exposer une de leurs oeuvres à cet endroit peuvent en faire la demande par email auprès de patricia.dezwaef@tempera.lu

 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2015"

 

Cette sculpture est composée de deux piliers en béton qui, comme un triangle, se croisent en leur sommet. Ces deux éléments sont unis entre eux par différents morceaux de béton et offrent en leur centre, des ouvertures circulaires.

Avec ce travail, l’artiste établit un contraste entre solidités des droites et fluidité des liens. Comme souvent dans le travail de Maurizio Perron, il faut voir dans cette sculpture géométrique une métaphore qui emprunte aux relations humaines et qui est ici, l’opposition entre deux corps, deux personnes, deux âmes pourtant étroitement liées.


 

Dans la mythologie grecque, le phénix est l’oiseau symbole de l'immortalité et la résurrection. Il serait mort puis ressuscité dans les flammes, d'où la formule "renaître de ses cendres". L’artiste a voulu signifier la force nouvelle, l’énergie qui renait après un séjour au Centre de Convalescence. L’œuvre a été réalisée à l'occasion de l’inauguration du nouveau bâtiment en 2010.
Tom Flick est né en 1968 à Luxembourg. Son parcours d’études commence aux Beaux-Arts du Lycée Technique des Arts et Métiers (L) pour ensuite être perfectionné à l’École Supérieure des Arts Appliqués à Vienne (A).

De 1991 à 2001, il occupe l’atelier Millebaach, mis à sa disposition par Lucien Wercollier. En 2001, il crée avec plusieurs artistes le collectif Sixthfloor dans une ancienne scierie à Koerich. Depuis 2007, il y organise tous les trois ans le Muse Symposium, un symposium international de sculpture. En 2010, il fonde en Suède avec son collègue Lukas Arons l’atelier Stonezone, destiné à la sculpture monumentale.

Ses matières de prédilection sont le grès, le marbre, le granit et l’albâtre, à partir desquels il met à jour ses créations, qu’il expose au Luxembourg et à l’étranger. Une dizaine de sculptures monumentales ont été réalisées pour l’espace public luxembourgeois. Sa grammaire plastique n’est ni abstraite ni figurative, mais essaie de créer un langage tridimensionnel personnel.


 

 

L'oeuvre illustre, au moyen de gouttes figées, le séjour passé au Centre de Convalescence comme un temps mis en suspension, hors des contingences de la vie quotidienne, de la vie professionnelle. Un temps pour soi, pour se ressourcer. L’œuvre a été réalisée à l'occasion de l’inauguration du nouveau bâtiment en 2010.


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2013"

Hiroyuki ASANO est né le 6 août 1963 à Osaka au Japon. Il est professeur à l’Université Gakugei à Tokyo. Il a participé à de nombreuses expositions internationales et symposii à Taiwan, au Canada, en Chine, au Japon, en Corée ou encore en Allemagne. Lauréat du Concours de Sculpture pour le Parc Olympique de Beijing en Chine.

Cette sculpture "Dawn" du japonais Hiroyuki Asano illustre le lever du soleil. Sa lumière pénètre lentement dans l'orifice de la pierre. L'ombre projetée évolue au fil des heures, ce changement dans l'état de la pierre simule le lent passage du temps. 


 


Les artistes intéressé(e)s à exposer une de leurs oeuvres à cet endroit peuvent en faire la demande par email auprès de patricia.dezwaef@tempera.lu

 


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2014"

 

Kristina YOSIFOVA est née le 9 mars 1976 en Bulgarie. Diplômée de l’Académie Nationale des Beaux-Arts de Sofia en 2002, elle est membre de l’Union des Artistes Bulgares affiliée à l'IAA de l’Unesco.


Elle a participé à de nombreux symposii de sculptures dans différents pays dont les plus récents: Symposium International de Sculpture sur Bois, Sondenborg (DK-2014), Symposium International de Sculpture, Berlin (D-2014), Festival Mondial de Neige, Grindelwald (CH-2013), 4e Symposium International de Sculpture sur Neige, Klausberg (I-2013) et en 2012, Festival International „ Art in Ice“, Livigno (I), 4e Symposium International de Sculpture, Odemira (PT), Festival International de Sculpture sur Sable, Rorschach (CH), 3e Symposium International de Sculpture sur Bois, Damas (Syrie). 
“Circle of life", c'est le cycle de vie d'une vague composée de milliers de molécules d'eau. L'artiste transforme ce volume, sans cesse en mouvement, en une forme géométrique stable. En brisant la composition, elle crée l’illusion du mouvement de la masse d’eau.



Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Gare Art Festival 2006"
Le socle de la sculpture symbolise la place centrale d'une ville et ses rues. Les colonnes massives soutiennent le corps d'un grand oiseau. Une tête en forme d'oeuf , située au bout d'un "cou-pyramide" couronne le corps. L'oiseau se retourne et contemple un jeune prêt à quitter sa forteresse, à prendre son envol vers le futur. La sculpture est constructiviste et combine des volumes géométriques simples.

 

Daria Bokareva est née en 1976 à Moscou. Elle est diplômée de l’Université Pédagogique de Moscou et est membre de l’Association des Artistes Russes ainsi que de l’Association des Artistes Suédois KKV-Bohusland. Ses expositions et Symposiums : « Peinture et Sculpture », Maison Centrale des Arts de Moscou, 2006. Symposium de sculpture «Granitskulpturen Peterhofsmuseum » dans le cadre du 300enaire de Peterhof, 2005, Exposition « Artistes sans Frontières », Musée d’Art Moderne, Moscou, 2005, 10e Symposium de sculpture de Moscou, 2004, 1er Symposium de sculpture de Dmotrov (Russie), 2004, Exposition collective de l’Association des Artistes Russes à Moscou, 2004, Symposium de sculpture, Galerie « Odenslunda » en Suède, 2001.


Cette oeuvre a été réalisée lors du Symposium de sculptures "Upcycl'Art" en 2012 au SolarWind

C'est une photographie, un instantané de diverses techniques usitées dans le bâtiment en 2012 par l'Homme pour construire son habitat. La Tortue : animal personnalisant la symbiose entre un être vivant & son habitat.

Une sculpture imposante qu'il est possible d'identifier comme repère à la croisée entre un signe du passé et de l'avenir pour peu que l'on soit observateur du présent ou d'un futur fossile. La Tortue, vue comme une proposition d'assemblage réalisée par des archéologues industriels.


Laurent BERBACH
, né en 1974, est fasciné par le constat que doté d'ingéniosité, l'homme a pu bouleverser son Histoire comme aucun autre être vivant sur terre. Il aime travailler sur la notion d'organisation, de la place de l'homme au sein de son environnement, de la société.Ses sculptures sont composées, conçues et peintes sur un mode industriel. Il s'agit de suggérer la volonté de puissance, de rappeler l’accélération d’une consommation galopante mais aussi l’importance des traces que nous pouvons laisser dans le temps.